Le peuple mobilisé dans les urnes a viré le président des riches !

La défaite de Sarkozy, c'est la défaite d'une politique de casse des acquis sociaux, de casse des services publics, de rupture des digues entre la droite dite "républicaine" et l'extrême-droite. On a viré le plus mauvais président de la Ve République, et même sans doute le pire chef d’État que la France ait eu depuis 1945. Ne boudons pas notre plaisir !

Le Front de Gauche avec le Parti de Gauche a donc pris toute sa part dans la défaite de Sarkozy. Car les faits sont têtus : ce sont les électeurs du Front de gauche qui ont décidé du résultat de l'élection.  Bayrou a beau s'être prononcé en faveur de François Hollande, ses électeurs ont plus voté pour Sarkozy.
Si François Hollande a pu devancer son adversaire d'entre 1 million et 1,5 million de voix, il le doit aux reports de 80% des 4 millions d'électeurs de Jean-Luc Mélenchon au 1er tour. Sans le Front de gauche, Hollande n'était pas élu ! Disons-le tout net : le Front de gauche a dégagé Sarkozy !

Avons-nous eu raison de faire le choix du moindre mal ? Oui, assurément oui, car pour atteindre des objectifs politiques globaux à plus long terme, il faut parfois en passer par des avancées en demi-teinte dans l'immédiat et, surtout, inscrire avec détermination son action dans la durée.
Nos objectifs politiques sont clairs : nous voulons faire la VIe République parlementaire, laïque, sociale et écologiste ; nous voulons faire la planification écologique ; nous voulons le partage des richesses ; nous voulons sortir du traité de Lisbonne et refuser le traité Merkozy, qui nient la souveraineté démocratique des peuples européens ; et nous voulons construire la paix dans le monde, en commençant par sortir de l'OTAN.

Une nouvelle période politique s’ouvre avec de nombreux défis et une exigence citoyenne de ruptures avec les politiques anti sociales, anti démocratiques et irresponsables écologiquement menées pendant ces dix dernières années.

Maintenant, le combat continue. Pour nous, l'élection présidentielle était non pas une fin, mais un début. Plus déterminés que jamais, nous inscrivons notre action dans la durée. Prochaine étape : les élections législatives.

"On l'a viré ; on lâche rien !"

Pour le comité Fontenay, Vincennes et St Mandé,
Michèle Le Gauyer, Mathieu Dupas, cosecrétaires